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De Tsiganen in de Holocaust 
Auteur Bericht
Hans22
Bericht De Tsiganen in de Holocaust
Op http://mayvon.chez.tiscali.fr/amadrom.htm heb ik de onderstaande tekst gevonden, alhoewel de tekst in de Franse taal is opgesteld, spreekt het aantal slachtoffers van de diverse concentratiekampen wel voor zich zelf. In artikelen over de Holocaust wordt meestal alleen over de Joodse slachtoffers gesproken, terwijl de Tsiganen (Roms, Zigeuners) vaak als de vergeten groep wordt beschouwd.

Ook vandaag 60 jaar na de oorlog worden ze nog vaak als tweede-hands burgers beschouwd en hebben hun plaats niet in onze moderne, zogenaamd beschaafde westerlijk samenleving. Ze moeten leven van bedelen en soms stelen en de jonge Roumainen zijn op dat gebied zeer actief als "pickpockets", ik heb dat zelf drie dagen geleden nog ondergaan : portemonnaie, metro-abonnement en creditkaart werden uit de voorvest van mijn blouson gestoele zonder dat ik het gemerkd had, alleen pas thuis gekomen ontdekte hun verlies.

L'holocauste

L'histoire de ces populations du voyage est marquée nécessairement par l'holocauste nazi responsable de l'assassinat de plus d'un demi-million des notre et même si la situation actuelle n'est pas comparable, les mêmes effets pervers ont ces relents nauséabonds de racisme.

Tout cela étant et malgré qu'ils évitent d'en parler, contenu dans la mémoire collective, les Gitans n'oublient pas le génocide (holocauste oublié s'il en est). C'est dans les camps de concentration de RAVENSBRUCK, AUSWITCH, BUCHENWALD, MATHAUSEN, etc... que s'appliqua le programme de l'Allemagne nazi dans lequel figurait l'extermination de la Communauté Gitane. Pour preuve, la police bavaroise était depuis 1889 dotée d'une section spéciale aux « affaires Tziganes » qui recevait inévitablement la copie des décisions de tribunaux chargés de juger les infractions commises par les « Tziganes. En 1929 cette section devint une centrale nationale dont le siège se trouvait à MUNICH et qui décréta qu'il était désormais interdit aux « Tziganes » de se déplacer sans autorisation de la police. Les jeunes âgés de plus de 16 ans qui ne justifiaient pas d'un emploi étaient contraints à deux ans de travail dans un établissement de rééducation.

En 1933, date de l'arrivée d'HITLER au pouvoir, les restrictions deviennent encore plus sévères. Les populations dites « Tziganes » qui ne pouvaient prouver de leur nationalité allemande étaient expulsées, les autres étaient déportées comme « Asociaux ». Le docteur HANS GLOBKE, un des auteurs de la loi de NUREMBERG, s'intéresse à leurs caractères raciaux et déclarait en 1936 : « les Tziganes sont d'un sang étranger » . Ne pouvant nier leur origine aryenne, le professeur HANS F. GUENTHER, les classa dans une autre catégorie à l'écart et dit « Rassengemische » désignant un mélange indéterminé des races.

EVA JUSTIN, assistante du docteur RITTER, de la section des recherches raciales du Ministère de la santé, déclara, en soutenant sa thèse que le sang « Tzigane était très dangereux » pour la pureté de la race allemande, ce qui poussa un soi disant docteur PORTSCHY à établir un mémorandum qu'il adresse à HITLER afin de lui proposer de soumettre aux travaux forcés et à la stérilisation en masse les « Tziganes » afin qu'ils ne puissent corrompre la pureté du sang de la paysannerie allemande.

Une ordonnance prise le 14 décembre 1937 aggrava la situation des « Tziganes » qui sont taxés de « criminels invétérés » et les femmes « Tziganes » sont sacrifiées aux expériences des médecins SS.

HOESS, le commandant du camp d'AUSWITCH raconte dans ses mémoires qu'il y avait parmi les déportés des vieillards presque centenaires, des femmes enceintes et de très nombreux enfants. Quelques survivants rapporteront, comme KULKA et KRAUSS le terrible massacre des « Tziganes » qui fut perpétré dans la nuit du 31 juillet 1944 dans l'usine de la mort.

Le génocide perpétré contre les populations du voyage a été, pour des motifs avouables en partie, le plus souvent pour des raisons inavouées, frappé par la conspiration du silence est pourtant c'est un épisode particulièrement pénible de l'histoire de France récente.

Pour nombre de français comme pour beaucoup d'autres cette terrible leçon fait tache sur le renom de la France, terre d'asile séculaire s'il en est.

Aucune voix française autorisée ne s'est fait entendre pour exprimer aux victimes, aux familles ou même à l'ensemble de la Communauté les regrets sur les crimes auxquels la France fut frauduleusement associée.

Dans tous les pays on espérait certainement la voix de cette France qui aurait pu les libérer d'un cauchemar symbolisé par l'univers concentrationnaire et de persécutions auxquels ils ont été confrontés.

Le premier a souligné le rôle des camps de concentration français a été un certain Joseph WEIL, qui pour autant n'a jamais fait état de 30 000 membres de la Communauté dite « Tzigane » internés en France dans les camps qu'il a révélé.

Mais la plus grande indignité pour la France c'est qu'après l'internement de ces populations suivront les instructions données au préfet et publiées au Journal Officiel du 06 avril 1940 alors que le maréchal PETAIN ne réclamera l'Armistice que le 17 juin. L'état français de l'époque était en avance (sur le REICH conquérant) dans le traitement de la solution (provisoirement non) finale du problème « Tzigane ».

Si de nombreux camps étaient déjà prêts et tout d'abord ceux réservés aux républicains espagnols d'autres seront rapidement créés à côté des grands camps comme :

PAYS
DEPARTEMENT
NOMBRE D'INTERNES

BRENS
TARN
3 000

BRAM
AUDE
3 000

AGDE
HERAULT
3 050

RECEBEDOU
HAUTE GARONNE
3 000

GURS
BASSES PYRENNES
13 000

VERNET
ARIEGE
4 500


Sans compter LES MILLES, MIRAMAS, SAINTE MARTHE, CARPIAGNE, SALIERS dans les Bouches du Rhône, SAINT NICOLAS et FREJUS dans le Var, SAINT HYPPOLYTE DU PORT, L'ANGLADE, GARRIGUE dans le Gard, RIVESALTES Pyrénées Orientales, DRANCY, PITHIVIERS etc. Dès 1941 il y aura BOGHARI, COLOM BECHARD, DJELFA, AZEMMOUR, FOUARFA en Afrique du Nord, listage lamentable et très incomplet de cette participation ouverte sans protestation ou indignation tout du moins en ce qui concerne les Gitans car servilité et précipitation administrative ont été les maîtres mots du régime de VICHY.

Mais le martyr ne s'arrêtera pas là. Déjà l’arrivée pour ces populations dans le camp de STRUTHOF (Bas Rhin) était synonyme de mort et d'extermination. Celui-ci à notre connaissance était un des seuls camps de la mort en France et le pire était à venir.

Rien n'a été épargné à ces populations : les stérilisations en masse des femmes « Tziganes » qui constituent à elles seule le pire des génocides lorsque l'on sait que chaque famille se compose d'au moins quatre enfants, le décompte est vite fait, ce seul empêchement de procréation c'est 400 000 à 600 000 enfants que le REICH a tués dans l'oeuf avant d'être conçus, car même les fillettes de 5 ou 6 ans subissaient un sort identique (stérilisation).

La grande majorité des femmes « Tziganes » ainsi que leurs enfants furent intégrés dans le processus, beaucoup en moururent, le reste fut déporté à MATHAUSEN et vers la fin de l'été 43 le camp de RAVENSBRUCK comptait encore environ 10 000 prisonnières gitanes, manouches et Roms.

Combien ont été exécutés pour avoir tenté de s'évader ? Combien ont été battues, pratiquement dévorées par les chiens jetés sur elles par les gardiens, nul ne saura jamais exactement.

Le cynisme dont a fait preuve un certain SCHUREN, accusé d'avoir stérilisé femmes, enfants et jeunes filles, répondit (sic) « non seulement femmes mais aussi hommes et enfants, après tout c'était des « Tziganes ». Cette restriction le justifiait si bien qu'il avouait à son propre chef la stérilisation de petites gitanes jugées par lui comme étant d'une race inférieure. Voilà résumé en quelques mots la réalité.

Environ 2 000 gitans, les plus jeunes ayant à peine 8 ans furent stérilisés par une nouvelle méthode inventée par le professeur SCHUMANN et l'équipe médicale du docteur TREITE, à savoir l'injection dans l'utérus et les trompes d'un liquide stérilisant, jugé plus efficace que les irradiations par les rayons « X ».

Toutes sortes de génocides tendaient à l'extermination totale des populations dites »Tziganes ». Les stérilisations, les internements, le passage au chambre à gaz, les expériences dites scientifiques pratiquées sur eux ont fait qu'aujourd'hui, il est certain, que c'est en pourcentage, la Communauté en Europe qui a laissé le plus grand nombre de victimes dans les camps de la mort. Et pourtant, il a fallu attendre plus de 50 ans pour que le gouvernement allemand reconnaisse officiellement ce génocide en élevant une stèle à la mémoire de ces populations du voyage.

Peuple ancien mais prolifique et plein de vitalité, les populations dites « Tziganes » cherchèrent à résister à la mort, mais la puissance mêlée de cruauté de leurs ennemis ont eut, hélas, raison de leur courage. Leur amour pour la musique leur procura un secours certes psychique mais un secours tout de même, malgré le martyr. Devant les baraquements d'AUSWITCH, affamés, couverts de poux, ils se regroupaient pour faire de la musique. Ils encourageaient les enfants à danser. Les plus jeunes tentaient de s'évader. Il a été retrouvé dans les registres de ce camp de la mort, mais certainement aussi dans d'autres, les noms et les dates d'exécutions inscrites au fronton, de tous ceux que les bourreaux avaient repris.

Plus d'un demi-siècle est passé depuis ce génocide et ce n'est que le 05 avril 1995 que le gouvernement allemand a fait ériger une stèle aux abords d'un des nombreux camps de la mort (RAVANSBRUCK) en souvenir du massacre perpétré contre cette communauté, parce qu'ils étaient tout simplement GITANS ! (référence qu courrier de l'UNESCO octobre 1984). En France il n'y a toujours pas de reconnaissance de ce génocide.

Cet holocauste volontairement laissé aux oubliettes se doit de ressurgir, non pas pour faire pleurer sur notre sort dans les chaumières mais pour que tout un chacun se souvienne que ces Français d'origine gitane subissent toujours, de la part des populations autochtones, le rejet, la marginalisation.

Si l'Allemagne nazie put accomplir radicalement le traitement du problème des populations du voyage sans que s'élève la moindre protestation tant sur son territoire qu'en Europe occupée, le silence des nations libres est difficilement compréhensible. Lorsque l'on connaît le niveau de protestations qui s'éleva dans le monde entier contre l'euthanasie des incurables dont HITLER dut interrompre la réalisation et contre l'extermination des Juifs. Révolte qui était très souvent et heureusement suivie d'actes, d'aides et d'accueil. La constitution de maints réseaux de secours chargés de favoriser la clandestinité s'était constitué : au moins deux Etats ayant perdu leur souveraineté refusèrent de livrer « leurs Juifs ».

Rien de comparable ou d'approchant dans le déroulement de la persécution « Tziganes » seulement quelques « indignations » régionales vite réprimées et quelques tentatives isolées de mains tendues émanant de prêtres ou personnels sanitaires au contact des populations gitanes dans les centres de regroupement.

Pour ces populations qui aujourd'hui dans le monde, peuvent s'interroger sur les raisons de ces différences, elles peuvent paraître évidentes. Les Juifs, depuis des siècles combattus et méprisés ont été intégrés dans la vie des cités et des nations. La Communauté Gitane, Manouche, Rom, dans sa grande majorité avait refusé toutes modifications, toutes altérations de leur originalité ethnique. Certainement chaque européen connaissait ou côtoyait des familles juives. Qui peut se targuer de dire qu'il connaît un « Tzigane » ou seulement son nom ? Mais cela ne suffit pas comme explication. Les préjugés entretenus par les répressions « officielles » ont abouti à un inquiétant paradoxe : être contre les « Tzigane » c'est être avec la loi. C'est sur ce terrain propice à la « solution finale » parfaitement débroussaillé que le National Socialisme s'est emparé du pouvoir en 1933.

Voilà comment étaient inscrits dans les registres matriculaires des camps de concentration la population « Tzigane » :

Z
Pur Tzigane (Zigeuner)

ZM+, ZM(+)
Plus qu'à demi Tzigane

ZM
Demi Tzigane (Zigeunermischlign)

ZM 1ér Rang
Mi Tzigane mi Allemand

ZM 2éme Rang
Mi ZM mi Allemand

ZM-, ZM(-)
Mi ZM mi Allemand

ZN
+ qu'à moitié Allemand non Allemand
(nicht Zigeuner)


Les préoccupations d'HIMMLER n'étaient en aucun cas la protection des populations dites « Tziganes ». Les fonctionnaires de la Gestapo ou de la police se sont facilement et volontairement perdus dans les classifications établies par RITTER et c'est à la conférence de WANSEE qu'a été donné carte blanche à EICHMANN en vue de l'application de la solution finale du problème juif et tzigane. Selon le calcul de IAN HANCOK « à la fin de la deuxième guerre mondiale entre 70% et 80% de la population tzigane a été anéantie par les nazis ». CE FUT LE DEBUT DE L'OUBLI VOLONTAIRE.




Nous allons démontrer par ce qui suit que l'holocauste envers nos communautés a bien été perpétré, cela ne présente aucune ambiguïté.

Nom du camp : Auschwitz.Birkenau
Mis en service le : 20 mai 1940
Capacité : Théorique 80 000 déportés
Réelle 140 000 déportés
Déportés : Tziganes de toute l'Europe, Juifs, Prisonniers de guerre soviétiques, Prisonniers politiques, Polonais, à partir de 1943 femmes et enfants.
Décès : Plus 1 200 000 morts par la sélection, les mauvais traitements, les expériences médicales, par injection de typhus notamment. Le gazage a commencé dans ce camp dès 1941.
Activité économique : Installation d'une usine chimique, KRUPS installe une usine d'armements, SIEMENS, etc. Récupération des objets des déportés (montres, bijoux, vêtements, dents en or) .
Libération : Août 1944 première évacuation .
18 et 19 janvier 1945 : libération de 58 000 détenus.
Le 20 janvier 1945 les SS font sauter les crématoires et fusillent tziganes et juifs.
27 JANVIER 1945 les SS font sauter le dernier crématoire avant l'entrée de l'armée rouge.

Nom du camp : Dienstelle Belzec
Mis en service le : 17 mars 1942
Capacité : Théorique 1 000 déportés
Réelle 1 500 déportés
Déportés : Tziganes et juifs
Décès : 600 000 au moins. Le gazage est pratiqué à l'arrivée des déportés et ce dès la mise en service du camp.
Activité économique : Récupération des effets des déportés.
Libération : Printemps 1943 destruction des installations.

Nom du camp : Bergen Belzen
Mis en service : 30 avril 1943
Capacité : Théorique 10 000 déportés
Réelle 20 000 déportés
Déportés : Femmes en majorité Tziganes et leurs enfants, juifs, prisonniers de guerre français, belges, italiens, sous-officiers français, puis camp d'échange des juifs, il devient un mouroir car les déportés desautres camps s'y retrouvent, « par les marches de la mort » organisées par les SS.
Décès : Plus de 50 000
Activité économique : « Kommandos » de travail chargé de l'entretien et de la cuisine entre autres.
Libération : 13 avril 1945. Départ des SS .
15 avril 1945 arrivée des britanniques.

Nom du camp : Buchenwald
Mis en service: 15 juillet 1937
Capacité : Théorique 20 à 25 000 déportés
Réelle : 50 000 déportés
Déportés : Tziganes, juifs après la nuit de « cristal », asociaux, droits communs, des personnalités (Léon BLUM, Emma BRUCHARD, Jorge SEMPRUN) y ont été détenus. Des enfants juifs évacués d'Auschwitz y ont été emprisonnés et c'est dans ce camp entre autres que les médecins SS pratiquent la vivisection sur des êtres humains et ont commencé leurs expériences sur le typhus et le choléra.
Décès : Minimum 60 000 et certainement beaucoup plus
Activité économique : Une usine d'armement à Leipzig, l'usine de Hazag où travaillât Emma BRUCHARD, BMW, SOLVAY utilisent la main d'ouvre des déportés.
Libération : 03 avril 1945 première évacuation. 11 avril 1945 fuite des SS et entrée de l'armée américaine.

Nom du camp : Chelmno
Mise en service : 08 décembre 1941
Capacité : Théorique 500 déportés
Maximale : 1 500 déportés
Déportés : Tziganes, juifs, Polonais, prisonniers de guerre soviétiques de 150 000 à 300 000 gazés dans les camions à gaz.
Activité économique : Récupérations de tout ce qui appartenaient aux morts
Libération : 07 avril 1943 démontage des installations de gazage.
Destruction du château et dissolution de la garnison SS.
Juin/Juillet 1944 réouverture pour gazage et démontage des installations.

Nom du camp : Lublin/Majdanek
Mis en service : Octobre 1941
Capacité : Théorique 15 000 déportés
Réelle 36 000 déportés
Déportés : Tziganes, Juifs, soldats de l'armée Polonais, prisonniers de guerre soviétiques, enfants et adolescents tziganes et des femmes juives.
Décès : 50 à 200 000 morts par gaz ou mauvais traitement.
Activité économique : Récupération des effets des déportés. Usine d'armements.
Libération : Printemps 44 évacuation vers Auschwitz
22 juillet 1944 départ des SS
24 juillet 1944 entrée de l'armée rouge

Nom du camp : Mathausen
Mis en service : 08 août 1938
Capacité : Théorique 40 000 déportés
Réelle 70 000 déportés
Déportés : Tziganes, Juifs, asociaux, politiques, Allemands, Républicains espagnols, Français, Yougoslaves
Décès : Plus de 100 000 morts gaz camions et chambres, mauvais traitements, expériences médicales
Activité économique : HEINKEN et MESSERSCHMITT utilisent la main d'ouvre déportée
Libération Du 22 au 28 avril 1945 évacuation.
Le 05 mai 1945 libération par les Américains
06 mai 1945 bataille des détenus contre les SS

Nom du camp : Mittelbau Dora
Mis en service : 28 août 1943
Capacité : Théorique 20 000 déportés
Réelle : 35 000 déportés
Déportés : Tziganes, Juifs, Français, des militaires Italiens, des enfants Tziganes et Juifs.
Décès : 10 000 à 20 000
Activité économique : KRUPS, BMW, HEINKEL utilisent la main d'ouvre déportée. Mais l'activité la plus importante est la fabrication des V2 dans des usines souterraines construites par les détenus
Libération : 04 avril 1945 évacuation vers Belsen
11 avril 1945 arrivée des Américains

Nom du camp : Natzwiller/Struthof
Mis en service : 1er mai 1941
Capacité : Théorique 15 000 déportés
Réelle : 20 à 25 000 déportés
Déportés : Tziganes, a-sociaux, Alsaciens français, Juifs, Norvégiens, Luxembourgeois, Allemands. Jean LEGER a été déporté à Struthof en 1944.
Décès : Plus de 22 000. la chambre à gaz n'a pas été utilisée pour les exterminations cela fut remplacé par la multiplication des expériences médicales (typhus, vivisections)
Activité économique : BMW, HEINKEL
Libération : 22 septembre 1944 évacuation vers les camps d'Allemagne du sud.
Avril 1945 évacuations vers DACHAU
23 novembre 1944 Arrivée des Américains

Nom du camp : Neuengamme
Mis en service : 13 décembre 1938
Capacité : Théorique 20 à 25 000 déportés
Réelle : 50 000 déportés
Déportés : Tziganes (femmes dont des Soviétiques) Français, Polonais, Allemands, Néerlandais
Décès : Plus de 50 000 : pratique d'expériences médicales, gaz, mauvais traitement
Activité économique : Wolsvagen entre autres utilise la main d'ouvre déportée
Libération : 06 au 30 avril 1945 évacuation
04 mai 1945 arrivée des Britanniques

Nom du camp : Ravensbrück
Mis en service : 15 mai 1939
Capacité : Théorique 15 000 déportés
Maximale 30 000 déportés
Déportés : Essentiellement des femmes mais des hommes arrivent en 1941. Les détenues sont : allemandes politiques, a-sociales, Polonaises, Françaises, Soviétique. Femmes Tziganes et Juives avec leurs enfants. C'est dans ce camp qu'auront lieu les expériences de stérilisation en masse des femmes et fillettes tziganes à partir de 6 ans par injection dans l'utérus, Rayons X et autres.
Décès : 60 à 90 000 par le gaz, par les expériences médicales, les mauvais traitements
Activité économique : HEINKEL et KRUPS utilisent la main d'ouvre déportée
Libération : 27 février 1945 au 27 avril 1945 évacuation
29 avril 1945 départ des SS
30 avril 1945 l'armée rouge entre dans le camp

Nom du camp : Sachsenhausen
Mis en service : de 1933 à mars 1935 : Konzentrationslager orianienburg
12 juillet 1936 : début de la construction du complexe
29 septembre 1939 mise en service officielle
Capacité : Théorique 20000 déportés
Réelle 35 000 déportés
Déportés : Soviétiques, prisonniers de guerre Polonais, Allemands, Français, Juifs, Tziganes, a-sociaux, prisonniers de marque
Décès : 84 000 au moins par les mauvais traitements, le gaz, les expériences médicales
Activité économique : BMW, HEINKEL utilisent la main d'ouvre déportée
Libération : 20-21 avril 1945 évacuation
22 avril 1945 départ des SS et entrée des troupes soviétiques.

Nom du camp : Sobibor
Mis en service : 07 mai 1942
Capacité : Théorique 600 déportés
Réelle 1 000 déportés
Déportés : Tziganes, un convoi d'enfants en majorité, prisonniers de guerre soviétiques, Polonais, Juifs.
Décès : Plus de 200 000 GAZES dès leur arrivée
Activité économique : Récupération des bijoux, ors, dents en or, montre et effets personnels
Libération : Octobre 1943 destruction du camp
Novembre 1943 plantations de pins

Nom du camp : Stutthof
Mis en service : 02 septembre 1939
Capacité : Théorique 15 000 déportés
Réelle 20 000 déportés
Déportés : Tziganes, Polonais, politique allemands, Juifs, Espagnols, Prisonniers de guerre soviétiques/polonais/allemands.
Décès : Au moins 65 000, la seule chambre à gaz du camp n'était pas utilisée pour le meurtre massif
Activité économique : A.E.G. entre autres utilise la main d'ouvre déportée
Libération : 25 janvier 1945 évacuation du camp
09 mai 1945 l'armée rouge arrive dans le camp

Nom du camp : Treblinka
Mis en service : 27 juillet 1942
Capacité : Théorique 700 déportés
Réelle 1 000 déportés
Déportés : Tziganes et Juifs de Varsovie
Décès : Plus de 750 000 par le gaz
Activité économique : Les biens des détenus sont récupérés
Libération : Novembre 1943 destruction

Cette macabre description n'étant pas exhaustive, on peut constater que notre demande n'est pas une utopie. Nous n'avons pas des idées de vengeance. La justice ne peut être vengeance car si cela était nous serions à mettre au même rang que les nazis et pourtant c'est bien eux qui organisèrent l'extermination des Tziganes.

En France le 06 avril 1940, avant même la demande d'Armistice, le gouvernement du maréchal PETAIN, a ordonné aux préfets de procéder aux rassemblements et à l'internement des Tziganes dans les camps appelés officiellement « camps de concentration ».

Dans 56 camps (voir tableau page 3) en France, 30 000 Tziganes français seront internés. Ces camps serviront de centre de regroupement pour l'extermination systématique.

Outre la France, les victimes tziganes furent déportées d'Allemagne, d'Autriche, de Tchécoslovaquie, de Hollande, de Roumanie, de Russie, Bulgarie, Grèce, Italie, Espagne .

Dans le camps d'AUSCHWITZ BIRKENAU, les tziganes étaient tatoués de la lettre Z (tableau page 4) et devaient porter sur leurs vêtements le triangle noir des a-sociaux. C'est à partir de là que le pool de médecins SS cités auparavant ainsi que le sinistre docteur Joseph MENGELE effectueront sur eux leurs infâmes recherches. A CHELMNO 18 000 tziganes furent assassinés.

Les tziganes polonais du ghetto de Varsovie furent gazées à TREBLINKA. Les spécialistes des recherches sur l'holocauste, jugent à 100 000 le nombre des tziganes qui périrent dans le camp de SOBIBOR.

Aujourd'hui tous les historiens s'accordent à dire que la communauté tzigane a perdu plus de 500 000 des siens dans les camps de concentration.

Le pape Jean Paul II qui a demandé pardon au peuple juif au nom de l'église catholique n'a pas jugé utile d'associer notre communauté à ces manifestations de repentance, nous obligeant à émettre le vou d'y être associé. C'est nous semble-t-il continuer à nous rejeter, nous considérer comme a-sociaux. La canonisation de Ceferino MALLA (EL PELE) n'y changera rien.

En Juillet 1990 le parlement européen nous a fait une petite place en nous reconnaissant ethnie européenne. Nous pensons que reconnaître le génocide dont nous avons été victimes auraient été un geste oh! Combien plus significatif, comme l'a fait le gouvernement hongrois. Ce dernier a pris la décision de commémorer chaque année, à compter du 16 avril 2001, le souvenir des tziganes victimes de l'holocauste. De plus aux termes d'un décret du ministre de l'éducation, une leçon sera consacrée dans les écoles secondaires concernant ce chapitre lugubre de l'histoire. Nous trouvons que c'est une bonne chose car il est important pour vivre le présent et tenter de prévoir l'avenir, de bien connaître le passé.

Les tziganes victimes des persécutions ont d'abord été enfermés dans les camps car les nazis voulaient une Europe aryenne : c'était donc la mort systématique qui les attendaient.

Les camps de la mort (vernichtungslaver) ou centre de mise à mort n'étaient pas des camps de concentrations, leur but 'était ni le travail forcé, ni l'emprisonnement mais la mort immédiate par gazage. Ces camps étaient très souvent situés sur des nouds ferroviaires (sauf Chelmno) afin de faciliter le transport des tziganes et juifs d'Europe (en particulier Auschwitz /Birkenau/ Ceux-ci emmenés par convois entiers des quatre coins des pays occupés qui acceptaient leur déportation, voyageaient dans des conditions lamentables (100 dans des wagons prévus pour 40), pas d'eau, peu d'air et ce durant des jours et des nuits.

Arrivés dans ces camps, dépouillés du peu qui leur restaient, les tziganes défilaient nus devant les médecins SS. Première sélection, la vie, la mort ? Les femmes avec des enfants et les vieillards étaient généralement voués aux chambres à gaz, les plus solides étaient conservés temporairement pour finir à leur tour gazés une fois devenus improductifs. Avant le passage aux « douches » tous avaient la tête rasées et leurs cheveux récupérés servaient à la confection de chaussettes, feutres, couvertures. Un kommando était chargé d'inspecter leurs bouches afin de marquer ceux qui avaient des dents en or. Après ces différentes visites les déportés allaient à la douche pour la désinfection (chambre à gaz) ou allaient dans la cabine du camion à gaz et les SS attendaient qu'il fasse son effet : une trentaine de minutes pour les chambres utilisant le zyklon B et un peu plus longtemps pour les autres gaz (gaz d'échappement ou monoxyde de carbone).

Dans le cas de Chelmno, dans les camions à gaz le sonder kommando constatait souvent qu'ils restaient des personnes vivantes, qu'à cela ne tienne, elles étaient brûlées vives.

N'oublions pas non plus qu'en Janvier 1940, 250 enfants appelés « petits lapins d'inde » ont servi de cobayes pour des expériences scientifiques et que le 1er août 1944, durant la première heure 4 000 gitans seront gazés et brûlés à Auschwitz Birkenau, ce qui restera dans nos mémoires comme la « nuit des gitans » (zigeunernacht)

RAPPEL : Plus d'un demi-million de tziganes sont morts pour rien. ou parce que personne, aucun pays, aucune organisation n'avait élevé la voix pour les défendre.

L'association AMARO DROM par la voie de son Président d'honneur Monsieur DOMINATI Francis, sa Présidente Madame LABBE Véronique, son Vice Président Monsieur COURALET Jean-Claude et le bureau de l'association ;

Demande que dès l'année 2002 nous soit allouée une date fixe (représentative) de commémoration dans toute la France voir d'Europe avec des monuments appropriés, il paraîtrait anormal que toutes les minorités ethniques ayant subies un sort similaire soit reconnue et pas les communautés du voyage (gitans, manouches, roms et autres groupes analogues) appelés alors TZIGANES. Il est vrai que plus d'un demi-siècle s'est écoulé, mais le temps passé s'il apaise en aucun cas n'efface le souvenir des atrocités perpétrées contre notre peuple. Elles resteront toujours présentes dans notre mémoire collective et c'est pour ce faire que nos exigences sont aussi fortes. C'est notre survie, notre dignité notre reconnaissance qui sont en jeux dans un avenir plus ou moins proche.

PAYS
POPULATION TZIGANE EN 39
MORTS
SOURCES DES CHIFFRES

Autriche
13 000
11 000
Steinmetz

Belgique
1 200
1 000
Estimation

Bohème
13 000
10 800
Hertothova

Croatie
28 500
28 000
Ulhik

Allemagne
20 000
17 000
Estimation

Hollande
500
500
Estimation voir Sippel Spiegel

Hongrie
100 000
52 000
Nocimus Uldzötleinen

Italie
25 000
10 000
Estimation

Lethonie
5 000
3 000
Kochanowski 1946

Lituanie
1 000
1 000
Estimation

Luxembourg
200
200
Estimation

Pologne
50 000
40 000
Estimation

Roumanie
300 000
80 000
Commission de Roumanie crimes de guerre

Serbie
60 000
30 000
Estimation

Slovaquie
80 000
25 000
Estimation

U R S S
200 000
63 000
Estimation

Espagne
--
30 000
Camps français et Mathausen

TOTAL
897 400
402 500




Ces chiffres ne donnent pas la pleine mesure des souffrances ayant entraînés la mort . D'autres victimes non comptabilisées ont suivi pendant six mois et plus encore, après la libération.

L'impossibilité d'avoir des enfants par suite des stérilisations irréversibles à fait baisser le taux des naissances de manière considérable.

Dans le long catalogue des crimes nazis rien n'a atteint le martyr des tziganes (même pas celui des juifs et pourtant ..). Toutes les variétés d'assassinat ont été essayées sur eux, plus souvent que chez les autres ethnies. Ils ont servi de cobayes pour des expériences scientifiques et à Ravensbrück comme stérilisation en masse il n'y eut que celle des tziganes y compris sur des toutes petites filles à partir de 6 ans.

L'horreur et l'immensité de la « solution finale » du problème juif a souvent occulté, masqué le massacre organisé des tziganes européens. Aucun tzigane ne fut appelé comme témoin au procès de Nuremberg. Ce « SILENCE » sur la disparition de 500 000 tziganes trouve pour tous une explication logique « absence de langue écrite tzigane », mais surtout dans la « mauvaise conscience » de tous ceux qui ont eu et ont à cour depuis des siècles d'insulter, de mépriser, poursuivre, rejeter, condamner ces « bohémiens, romanichels ou autres voleurs d'enfants, de poules « marginaux non par atavisme mais par la seule force des attitudes de leurs contemporains et pourtant nous sommes gitans et fiers de l'être.



Je n'ai pas le nom de l'auteur mais je me ferai un plaisir de l'ajouter s'il se fait connaître.




Hymne de rappel de tous les gitans du monde
DJELEM DJELEM
Ecrit par Zarko JOVANOVIC e, 1969
Adopté au 1er Congrès Romani le 08 avil 1971

Romani
Djelem, djelem, lungone dromensa J'ai voyagé sur de longues routes
Maladilem baxtale Romensa J'ai rencontré des Roms heureux
Djelem, djelem, lungone dromensa J'ai voyagé loin et longtemps
Maladilem baxtale Romensa J'ai rencontré des Roms fortunés
Ay, Romale, Ay, Chavale, Oh, Roms adultes, Oh jeunesse Rom
Ay, Romale, Ay, Chavale, Oh, Roms adultes, Oh jeunesse Rom
Ay, Romale, katar tumen aven Oh Rom d'où que vous soyez venus
Le tserensa baxtale dromensa Avec vos tentes le long de routes, heureux
Vi-man sas u bari familiya J'avais une très grande famille
Tai mudardya la e kali legiya Mais la légion noire les a assassinés
Aven mansa sa lumiake Roma Venez avec moi Roms du monde
Kai putaile le Romane droma Pour nous les Roms la route est ouverte
Ake vryama - ushti Rom akana Maintenant Rom levons la tête
Ame xutasa mishto kai kerasa Nous réussirons en fesant l'effort
Ay, Romale, Ay, Chavale, Oh, Roms adultes, Oh jeunesse Rom
Ay, Romale, Ay, Chavale, Oh, Roms adultes, Oh jeunesse


za jan 22, 2005 12:52 pm
Desiree
Bericht 
Hans, Franse tekst moet worden vertaald in het Nederlands.


za jan 22, 2005 12:53 pm
Barry

Geregistreerd:
zo maart 28, 2004 10:43 pm
Berichten: 5378
Bericht 
Als compromis een link naar een site waarop de vervolging van de Roma's in het Nederlands beschreven wordt:
- http://www.auschwitz.nl/holocaust/sinti.html

Aantallen in de tekst van Hans spreken mijns inziens inderdaad voor zich...


za jan 22, 2005 2:28 pm
Profiel
Hans22
Bericht 
De website door Barry vermeldt - http://www.auschwitz.nl/holocaust/sinti.html

geeft jammer genoeg niet het aantal vergaste of vermoorde Tsiganen per kamp op.

Ik kan niet het hele rapport vertalen, maar hieronder enkele van de belangrijkste punten:

De zigeuners in het kamp AUSCHWITZ-BIRKENAU werden getatoueerd met de letter Z en droegen de zwarte driehoek van de a-socialen. Op hun (en andere gedeporteerden) hield Dr.Mengele zijn medische experimenten, injectie van benzine, sterilisatie, injectie van typhus-bacillen.


Alleen al in SOBIBOR zetten de specialisten het aantal tsiganen die daar om kwamen op ongeveer 100.000.

De poolse tsiganen van het ghetto van Warsowie werden in TREBLINKA vergast.

In CHELMO in Polen werden alle tsiganen omgebracht.

Vandaag zijn de specialisten het er over eens dat ongeveer 500.000 Tsiganen hun leven in de concentratiekampen hebben verloren.

Paus Jean-Paul II die in naam van de Katholieke Kerk pardon heeft gevraagd aan het Joodse Volk, heeft niet nuttig geacht om in deze herkenning ook de Tsiganen te noemen.

In juli 1990 heeft de Hongaarse regering besloten om vanaf 16 april 2001 ieder jaar de Holocaust van de Tsiganen en Zigeuners te herdenken.

De organisaties van Tsiganen vroegen vanaf 2002 aan de Europese Gemeenschap dat deze een vaste datum vast zou stellen voor Frankrijk en de rest van Europa voor de herdenking van de Tsiganen, Zigeuners en andere ethnische minderheden, slachtoffers van het nazisme. Aan deze vraag heeft de Europese Gemeenschap tot nu toe nog geen positief antwoord gegeven.

Terwijl ik dit schrijf, luister ik naar de muziek van de beroemde jazz-guitarist Django Reinhardt, de grootste musicien van alle Tsiganen, créateur van de Hot Club de France, geboren in 1910 in een zigeunerkamp in Liverchies in België en overleden in 1953.
Bij het uitbreken van de oorlog bevond hij zich in Londen en is dus op deze manier aan een zekere dood in de kampen ontsnapt.

Meer als een week voor de ondertekening van de Wapenstilstand tussen Frankrijk en Duitsland had op 6 april 1941 (vooruit lopende op de wensen van de nazis) de Franse regering van maarschalk Philippe Pétain al voor de internering van alle zigeuners in speciale kampen gevraagd, officieel "concentratiekampen" genoemd (in imitatie van de Engelsen gedurende de Boerenoorlog in Zuid Afrika).

Meer als een half miljoen tsiganen werden gedood voor niets, omdat door onverschilligheid niemand, geen enkel land, geen enkele organisatie, de stem heeft verheven om hun te verdedigen.

Door de sterilasatie van de vrouwelijke tsiganen in de kampen, zoals op kleine meisjes vanaf de leeftijd van zes jaarin kamp Ravensbrück, zijn de geboortes aanzienlijk verninderdt.
In de lange catalogus van de oorlogsmisdaden van de nazis, heeft geen enkele ethnische groep ondergaan, wat de tsiganen aangedaan werd.(zelfs aan de joden niet...).
Elke vorm van moord werd op hun uitgeprobeerd, soms vaker als op andere ethnische minderheden.
Médische experimenten van allerlei soorten werden op hun uitgeprobeerd door wrede, sadistische kampartsen, zoals Dr.Mengele in Auschwitz-Birkenau.
Geen enkele van de overlevende tsiganen werd na de bevrijding in de rechtbank van Nüremberg toegelaten als getuige in de Processen tegen de criminele nazi-oorlogsmisdadigers.

Het enige "Excuus" voor deze stilte en onverschilligheid is de afwezigheid van een "geschreven tsigaanse taal", alsmede het slechte geweten van de zogenamde beschaafde bevolking die sinds eeuwen dit volk van onvermoeiende reizigers als "bohémiens, romanichels of andere kippendieven" heeft uitgemaakt.

In bepaalde Franse gemeente zijn er gemeentelijke verorderingen die ze verbieden om zich meer als 48 uur op dezelfde parkeerplaats met hun caravaans op te houden.

John Kennedy zei "Ich bin auch ein Berliner", hans22 zegt: "Ik ben ook een zigeuner en een eeuwige reiziger."

De Belgische deelnemers aan het Stiwot-forum zullen zonder moelijkheden de rest van het rapport in de Franse taal kunnen lezen.


za jan 22, 2005 3:21 pm
Harro
Bericht 
Is er een verschil tussen Tsiganen en zigeuners? Of is er een andere reden om niet gewoon het Nederlandse woord "zigeuners" te gebruiken in je vertaling?

Overigens komt door alle bijdragen van Hans22 de vraag bij mij op wie volgens hem de daders waren van de genocide op de Joden, Zigeuners, Jehova's getuigen, homosexuelen, e.a. en of hij zich kan vinden in de term "dadervolk" als omschrijving van de bewoners van Duitsland.


za jan 22, 2005 9:22 pm
dvdhoven
Bericht 
Hans22 schreef:
Ook vandaag 60 jaar na de oorlog worden ze nog vaak als tweede-hands burgers beschouwd en hebben hun plaats niet in onze moderne, zogenaamd beschaafde westerlijk samenleving. Ze moeten leven van bedelen en soms stelen en de jonge Roumainen zijn op dat gebied zeer actief als "pickpockets", ik heb dat zelf drie dagen geleden nog ondergaan : portemonnaie, metro-abonnement en creditkaart werden uit de voorvest van mijn blouson gestoele zonder dat ik het gemerkd had, alleen pas thuis gekomen ontdekte hun verlies.

Beetje OT, maar als je pas bij thuiskomst merkt dat je gerold bent, hoe weet je dan dat het zigeuners waren?


zo jan 23, 2005 8:12 am
Hans22
Bericht 
Het wordt over luidspekers in de metro aangekondigd dat er pickpockets in het metro-station of op een bepaalde lijn aanwezig zijn. Dit zijn meestal jongere Roumainen die in banden hun "werk" verrichten. Dat is hun specialiteit, als ik zo mag zeggen.
Ze doen hun "werk" bij twee of drie, en profiteren van de drukte op sommige stations en lijnen en zijn zo handig dat je er niets van merkt als je gestolen wordt.

Deze Roumainen behoren tot het reizigersvolk, door de weg Tsiganen genoemd, ook wel Gitanen en in het Nederlands zigeuners.
Als ze door de politie opgepikt worden, worden ze weer gauw los gelaten want ze zijn ten eerste minderjarig en hebben vaak geen paspoorten in bezit.
Maar ik ben er natuurlijk niet 100 % zeker van dat het zigeuners waren, maar het is hoogstwaarschijnlijk. Ik wil alle geachte Stiwot-deelnemers die dit jaar Parijs willen bezoeken, zeer voorzichtig te zijn waar ze hun papieren en geld bewaren, zeker niet in de voorzak van een blouson. De politie is onmachtig om tegen hun optetreden.
Prettige zondag gewensd en + vr.gr.
Hans22


zo jan 23, 2005 10:05 am
geert
Bericht 
ik ben vlaamse belg maar ik ben zeker het frans niet voldoende machtig om die tekst gemakkelijk te kunnen lezen


zo jan 23, 2005 10:06 am
Hans22
Bericht 
Om even aan Gustav te antwoorden, de officiele benaming van het reizigersvolk op door mij geciteerde website is Tsiganes in het Frans.
Ze beschouwen de benaming "zigeuners" als een beetje minderwaardig, alhoewel die normaal in het Nederlands is. In Frankrijk wordt meer het woord "gitanes" gebruikt.

Er was dus absoluut geen speciale reden dat ik het woord "tsiganen" in mijn onderwerp gebruikte.

Je weet zelf wel beter wie de Shoah pleegde, ik heb het woord "dadervolk" nooit uitgesproken.

Prettige zondag en MVG


zo jan 23, 2005 10:14 am
Hans22
Bericht 
geert schreef:
ik ben vlaamse belg maar ik ben zeker het frans niet voldoende machtig om die tekst gemakkelijk te kunnen lezen


Beste Geert,

In mijn tweede post van zaterdag 22 jan. om 2.21 P.M., staat een vertaling in het Nederlands van enkele hoogtepunten van het Franstalige rapport.

Ik dacht dat België officieel een tweetalig land is en het leren van de Franse taal op school in Vlaanderen verplicht was ? Of heb ik het mis.

Prettige zondag
MVG


zo jan 23, 2005 10:36 am
Harro
Bericht 
Hans22 schreef:
e weet zelf wel beter wie de Shoah pleegde

Maar ik vroeg het aan jou en niet aan mijzelf.
Hans22 schreef:
ik heb het woord "dadervolk" nooit uitgesproken.

Dat zeg ik ook niet. Ik vraag of je het eens bent met deze veel gebruikte omschrijving.

Dus stel ik je beide vragen nogmaals.


zo jan 23, 2005 10:53 am
Harro
Bericht 
Hans22 schreef:
Dit zijn meestal jongere Roumainen die in banden hun "werk" verrichten.

Als de nadruk op meestal ligt, hoe wist je dan bij thuiskomst zo zeker dat het Roemeense zigeuners waren? Ik knap staaltje vooroordelen.


zo jan 23, 2005 10:55 am
Hans22
Bericht 
Gustav, er is geen verschil tussen Tsiganen en zigeuners.

Ik ben het niet eens met de uitdrukking "dadervolk."


Ik antwoordde aan Dick van der Hoven :

"Maar ik ben er natuurlijk niet 100 % zeker van dat het zigeuners waren."

Kan je tevreden zijn met dit antwoord ?


zo jan 23, 2005 10:58 am
Harro
Bericht 
Je vergeet mijn tweede vraag.


zo jan 23, 2005 10:59 am
geert
Bericht 
Hans22 schreef:
geert schreef:
ik ben vlaamse belg maar ik ben zeker het frans niet voldoende machtig om die tekst gemakkelijk te kunnen lezen


Beste Geert,

In mijn tweede post van zaterdag 22 jan. om 2.21 P.M., staat een vertaling in het Nederlands van enkele hoogtepunten van het Franstalige rapport.

Ik dacht dat België officieel een tweetalig land is en het leren van de Franse taal op school in Vlaanderen verplicht was ? Of heb ik het mis.

Prettige zondag
MVG
Het is inderdaad een verplicht vak in vlaanderen maar eens je van school bent (en dat is van mijn 18de, nu al 15 jaar terug) en je nog weinig in contact komt met het frans zal ik zeker niet de enige zijn die de franse taal niet meer machtig is (als ik het al ooit was :) ) De engelse taal zal voor veel vlamingen meer verstaanbaar zijn dan het frans, sorry, ook nog een goeie zondag toegewenst.


zo jan 23, 2005 11:46 am
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